Vélo-taf : la Saône, le Rhône et la Seine

Photo des berges du Rhône à vélo

Ou comment enchaîner les pistes cyclables de la Saône, du Rhône et de la Seine pour se rendre au travail.

Dans le cadre de mon travail j’effectue régulièrement des allers-retours Lyon/Boulogne-Billancourt. Jusqu’ici j’allais à vélo de chez moi à la gare, je prenais le TGV puis le métro. Environ 50 minutes pour cette dernière partie du voyage. Pour ceux qui ne connaissent pas les joies du métro parisien aux heures de pointe, tentez l’expérience au moins une fois (si, si). Quand on regarde la carte des pistes cyclables parisiennes, on peut longer la Seine depuis la gare de Lyon jusqu’à Boulogne. Il existe d’autres itinéraires plus courts en distance (merci Géovélo), mais le trajet des berges a l’avantage de passer sous les ponts, et donc de réduire le nombre de carrefours et de feux. De plus, ce trajet est simple à mémoriser quand on n’est pas expert des rues parisiennes, on reste tout du long sur des pistes sécurisées, et enfin même si Paris est une grande ville très bruyante, le trajet offre de beaux points de vue sur la ville.

photo des quais de Seine à vélo
Les quais de Seine à vélo

Il y a quinze jours j’avais testé le trajet depuis la gare de Lyon jusqu’à Boulogne avec un Vélib. C’est pratique mais il y a quelques limites. Premièrement ce vélo en libre service est un vélo de ville confortable pour de petits trajets dans le quartier mais quand on traverse tout Paris c’est quand même un vélo assez lourd. Deuxième point plus important quand on a une réunion ou un train à prendre, les stations ne sont pas forcément pile-poil à côté du bureau, elles sont parfois vides, ou en travaux. Bref, ce n’est pas forcément fiable et il faut prévoir de la marge pour marcher jusqu’à la prochaine station.

Cette semaine j’ai décidé d’être autonome. J’ai récupéré un vélo de course des années 2000 et une housse de transport souple. Arrivé à la gare, il faut moins de 5 minutes pour retourner le vélo, enlever les roues (attaches rapides) et ranger le tout dans la housse. Aucun outil n’est nécessaire mais prévoir un petit chiffon pour manier la chaîne en gardant les mains propres. La vélo passe en bagage normal dans le train. En arrivant, je remets les roues en place, je replie la housse et je m’élance sur les quais de Seine. Le temps de trajet est similaire à celui du métro mais je profite de la vue et je ne suis pas enfermé et entassé comme un poulet d’élevage industriel. Dernier avantage : je ne laisse pas mon vélo à la gare mais dans le parking sécurisé du bureau.

Pourquoi un vélo de course et pas mon vélo habituel ? Parce qu’un vélo tout équipé ne tiendra pas dans une housse SNCF (voir ce billet et celui-ci). Pour les prochaines semaines je vais investir une quinzaine d’euros dans des garde-boue qui se clipsent. En cas de pluie ça m’évitera d’arriver au bureau avec le look du vététiste boueux. Je vais aussi prévoir un porte-bagage assez petit pour rentrer dans la housse (ou amovible sur tige de selle) parce que le transport des affaires dans une sacoche est beaucoup plus confortable que dans un sac à dos (voir ce billet).

Photo des berges du Rhône à vélo
Les berges du Rhône à vélo

Au final ce n’est que du bonheur. Je mets le même temps que d’habitude, je remplace 50 minutes de métro par 45 minutes de sport modéré (à ajouter aux 30 minutes à Lyon), je prends l’air et j’ai presque l’impression de faire du tourisme.

Un commentaire sur “Vélo-taf : la Saône, le Rhône et la Seine

  1. Bonjour, « Au final ce n’est que du bonheur », en fait « heureux celui qui sait regarder avec les yeux de l’âme, celui qui vit de la beauté de la vie, celui qui s’émerveille même de plus banal, celui qui vibre de tout ce qui vibre . Nous avons tout ce qu’il faut pour avoir le bonheur, belle journée Damien

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